Les Avions (Bruxelles Sofia)

Comment se rendre à Sofia ?
Voici le début d’un dossier, partant de la Belgique.

Sofia (Bulgarie) – Bruxelles (Belgique)

Temps de Trajet : 2h20 (+ joyeusetés aéroport)

On peut le faire en direct ou indirect.
Personnellement, j’ai laissé tombé les indirect, où on escale généralement à Munich avec Lufthansa, parce que je trouve ça long et chiant. Mais c’est moins cher avec escales évidement.

Voici donc les directs.
(nota: je cite ici les sites des compagnies. Je conseille fortement de prendre les billets sur ces sites et non pas un comparateur de voyages. Ces derniers étant un intermédiaire à l’intermédiaire de l’intermédiaire, la probabilité de ne pas avoir votre billet à la fin augmente de 293%. De plus, ces comparateurs vous demandent souvent trop d’informations, comme votre adresse complète, tous vos papiers (dont des non obligatoire comme le passeport), 100 balles et un mars, des fois pour vous planter à la fin à cause d’une erreur.)

Bulgaria Air

http://www.air.bg/en/
Sofia – Bruxelles Zaventem

Compagnie compétente des fois liée à Air France.
Allez-Retours à 180-230 Euros.

Zaventem est l’aéroport le plus proche de Bruxelles et y’a un train direct (30-40mn, 5 euro de billet) vers la ville.
Moi je prends toujours mes vols avec ça.

Wizz Air

http://wizzair.com/
Sofia – Bruxelles Charlerois

Low cost. Compagnie chiante qui t’envoie des pubs au début du trajet.
Je sais plus les prix mais c’est plus bas que Air Bulgaria.

Charlerois est loin de Bruxelles et on y accède avec un bus de merde que j’ai jamais trouvé seul. Il coute plus cher que le train et prends 1h.

La classe au restaurant

Il y a bien d’autres sujets, mais puisque j’ai commencé par celui-là, disons tout.

La « mérana » (механа)

En gros, c’est l’auberge. C’est là qu’on mange très bien et en grande quantités pour trois euros. Le parlé de l’anglais y est aléatoire, ainsi que la présence d’une carte en anglais (mais cette dernière est souvent là).
De manière générale, on y a pris nos petites habitudes et on garde celles avec des serveuses qui parlent anglais 🙂 Mais sinon, avec le demi-anglais général, on peut montrer ce qu’on prends sur la carte, et comme le plat est aussi écrit en bulgare, le serveur s’en sort.

Le vendredi ou samedi soir, une bonne auberge a des chanteurs et musiciens.
C’est ambiance fête, avec des fois des clients qui dansent.
La musique-pour-danser locale, la « chalga »,  ou la musique traditionnelle (à coup d’un instrument pas exactement cornemuse mais tout aussi bruyant) feront se déchaîner les jeunes sur les tables ou les moins jeunes autour.

Il arrivera parfois que, ayant assez de clients, les serveurs ou patron du lieu ignorent totalement, mais alors totalement, votre existence, alors que ça fait une minute que vous êtes debout à l’entrée et sur leur passage. Mais non, pas un regard. Ça arrive parfois.
De manière générale, il faut pas demander et s’assoir direct de toute façon.

Rappelez-vous, en France, il y a si peu de temps… deux ans ? Les restaurants avaient un coin non fumeur (une table) et un coin fumeur (tout le reste du restaurant, sans séparation aucune).
Et bien ici c’est un peu pareil, enfin, dans les rares cas où il y a un coin non fumeur.
Heureusement l’été arrive (hier précisément) et on peut maintenant manger dehors, la fumée est donc moins encombrante.
Mais il est vrai que toutes les lois anti-tabac nous manquent. Car TOUT LE MONDE fume à Sofia.

Sinon oui, pendant que vous vous gelez, cher parigaux, chers belges, nous on a commencé à manger dehors.

Le restaurant classe

Toutes les intentions sont pour vous… ou pas.
Nous avons croisé des restaurants classes, et des restaurants qui se veulent classes mais ne le sont pas du tout.

L’exemple classique est que classe rime avec bonne tenue, et calme ambiant.
C’est raté quand le restaurant à une grande télé allumée sur Sport-tv ou Fashion-tv. Mais eux trouvent ça cool, ils ont le droit.

Par contre je ne trouve pas la justification quand les serveurs eux-même regardent leur télé perso avec le son assez fort pour qu’on l’entende. Ni même quand ils se partagent leur -si exquises- sonneries de portables dans la salle d’à côté – la porte ouverte.
Cumulons une machine (à café surement) qui fait un bruit de tronconneuse pendant 30 bonne secondes… deux ou trois fois durant le repas. Les serveurs qui discuttent très fort (encore une fois caché dans la salle d’à côté ce qui ne change rien)… Tous ces délires qu’on peut accepter dans un mac do ou une auberge de famille… Mais pas là où les prix sont trois fois plus chers.

Sinon des fois, ils pensent que c’est très classe d’avoir plusieurs serveurs à votre disposition à tout moment. Ils ont raisons. Mais en ce qui me concerne… bon je sais pas si c’est pareil à la Tour d’Argent, j’ai pas essayé, mais avoir en permanance trois ou quatre types qui me scrutent durant tout le repas sans cligner des yeux, ça me traumatise un peu.
Tout cela pour se jeter sur notre verre à moitier vide, afin de le remplir au deux-tiers. Cela fait qu’à chaque fois que je vais boire une gorgée, je me prépare à l’arrivée dévastatrice d’un serveur avec sa bouteille d’eau, remplissant le plus vite possible le verre, ce qui par la loi de la gravité et de la dynamique de l’eau, en foutra partout une fois sur 10. Vu mon nombre de gorgées, ça fait de l’eau dans l’assiette une fois par repas.
Aussi pour se jeter sur l’assiette vide. Comme j’ai déjà raconté, je trouve étrange de mâcher de la nourriture sans assiette devant moi. Question d’habitude.
Et enfin, pour se jeter sur nous et nous proposer des desserts et pleins de bonus chers 🙂

Commun à tous

Les plats arrivent dans un ordre aléatoire. Exemple. Vous avez commandé une salade en entrée (section « starters » du menu), puis de la viande et des patates ? Il est fort possible qu’arrivent les patates. Puis vos voisins ont tous leurs plats. Puis vous avez la salade, et la viande.

L’arrivée des plats est également, des fois, très très lente. Jamais le serveur ne vous préviendra de l’éventualité de cette possibilité si vous prenez un plat lent à midi. D’ailleurs selon les jours, le temps des plats peut fortement différer.

En cumulant ces deux choses, vous pouvez recevoir votre premier plat alors que tous les autres sur la table ont fini les leurs. En effet, on ne s’attends pas pour manger, sinon on mange froid.
Pour cette raison il est possible que de retour chez nous on passe un peu pour des impolis à pas attendre les autres. Mauvaise habitude, désolé !

La classe Bulgare, intro

Vu que nous avons mis plusieurs mois à nous décider à créer ce blog, ce sera prout pour avoir des articles dans un quelconque ordre chronologique.

Comme vous le savez, nous vivons en Califes ici, on est pas là pour rien. Nous déjeunons à la Tour d’Argent pour 17 centimes et nous déplaçons uniquement en hélicoptère. Nous avons effectivement troqué la vie civilisée, vos trognes et une langue raisonnable pour la jet-set et la vie de riche (ainsi qu’une grande télé).

La vie de riche, ca consiste surtout à manger dans des restos classes et utiliser des couverts. Les serveurs sont tout à vos petits soins, enfin ils essaient, et l’environnement est chic, ou cherche à l’être. En tout cas, il ne l’est pas selon nos critères de l’ouest.

Par exemple, dans les quelques restaurants de la méga-haute, où si tu prends pas de caviar t’es une merde, dont on reconnaît la qualité par le fait que 5 serveurs sont debout autour de la table pour palier à votre moindre besoin, il n’est pas impossible que le plafond soit formé exclusivement de tuyaux de tous les niveaux de gris, de fils électriques et de béton.

Même avec un grand effort de décoration de grand standing, avec effets de lumière et couleurs coordonnées, plantes rares et objets cools sur les murs, on peut avoir… des grosses télés qui montrent la chaîne sport ou fashion.

Puisque nous avons parlés des serveurs, s’il est vrai que dans un resto classe, le serveur à moins la « politesse bulgare », qui fera l’objet d’un autre article, il reste assez destabilisant.
Il trouve par exemple qu’il n’y a rien de plus classe que de t’enlever l’assiette quand tu as fini, le plus tôt possible. Cela peut résulter en un arrachage de plat à la dernière bouchée pas encore avalée. Faites attention à ce qu’il n’y ait pas trop de verres et bouteilles entre le serveur et votre assiette, un accident est vite arrivé…

A écouter : le sketch « Restaurant au service impec » de François Pérusse : resto-service-impec